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Adieu bois et pellets : chauffez-vous grâce à une solution innovante et économique à base de fruits

Par Julie Glawi , le 8 décembre 2025 à 17:51 , mis à jour le 8 décembre 2025 - 3 minutes de lecture

Fini les bûches lourdes ! Place à une chaleur douce née des vergers. En 2025, les noyaux de fruits transformés en briquettes offrent déjà un pouvoir calorifique supérieur aux pellets tout en coûtant deux fois moins. À la clé : jusqu’à 70 % de CO₂ en moins et un stockage qui sent bon la confiture plutôt que la sciure.

Noyaux d’olive, pulpe de pomme : la braise nouvelle

L’idée arrive tout droit de Patagonie, portée par l’ancien vétérinaire José Alberto Aramberri. Ses « bio troncos » compressent le orujo – pulpe et noyaux – pour livrer un combustible sec, dense, facile à enflammer. Le rendement dépasse souvent 5,1 kWh / kg, soit mieux que la plupart des granulés bois.

Grâce à une humidité inférieure à 8 %, la flamme reste régulière, moins de fumée, presque pas d’étincelles. La Gemütlichkeit bavaroise a rarement eu un allié aussi propre !

Un feu puissant, petites cendres

La combustion libère à peine 1,5 % de résidus : le ramonage devient une formalité. Et la senteur rappelle parfois le fruit sec grillé, un clin d’œil agréable quand la neige cogne aux vitres.

Économies palpables dès le premier hiver

En Rhône-Alpes, un sac de pellets bois vaut 0,35 €/kg. Les noyaux d’olive livrés par une huilerie locale tombent à 0,15 €/kg. Sur une saison, un foyer moyen économise presque 400 € tout en soutenant une filière zéro-déforestation.

Les prix du gaz ont encore grimpé cet automne ; cette alternative fruitée permet de respirer côté budget. Surtout, chaque kilo brûlé valorise un déchet organique qui finissait en fumier ou sous plastique.

Installer, tester, approuver

La plupart des poêles à granulés modernes acceptent ces coques après un simple réglage d’arrivée d’air. Les techniciens recommandent un mélange 50 / 50 durant la première semaine, puis une montée progressive. Le nettoyage reste nécessaire, mais les cendres est légères et se recyclent au potager.

Des vergers français à l’atelier du chauffagiste

Normandie, Tirol, Piémont : partout où le jus de pomme ou la grappa coule, des tonnes de pulpe cherchent un second souffle. Dès janvier, plusieurs coopératives cidricoles normandes livreront leurs résidus aux start-up spécialisées. La route est courte, le circuit vraiment court.

La Commission européenne envisage déjà un label « Briquette fruitière locale ». Entre subvention agricole et transition énergétique, le timing semble idéal. Les artisans-chauffagistes préparent des kits d’adaptation, preuves que la filière s’enracine vite.

Une chance pour l’agriculture et la planète

Chaque tonne de noyaux vendue rémunère mieux le producteur qu’une tonne de jus industriel. L’économie circulaire se traduit par des emplois ruraux, moins de transport, plus de chaleur douce. Le foyer profite, la campagne aussi – un vrai goût de dolce vita sous nos latitudes.

Il n’aura fallu qu’une poignée d’hivers pour passer du rebut de presse-fruits à une alternative de chauffage fiable. La braise de demain s’écrit désormais entre vergers et salons, sans couper un seul arbre.

À 38 ans, je suis une geek assumée et passionnée. Mon univers gravite autour des comics, des dernières séries culte et de tout ce qui fait vibrer la pop culture. Sur ce blog, je vous ouvre les portes de mon ‘repaire’ pour partager mes coups de cœur, mes analyses et ma vie de collectionneuse

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