Prix du stère de bois en 50 cm en décembre 2025 : tarifs en dépôt, livraison et nouvelles tendances du march

Le stère de bois en 50 cm affiche en décembre un tarif moyen de 97,92 € selon notre baromètre national. Pourtant la même quantité se négocie de 89 € à 115 € suivant la région, le mode d’achat ou la longueur des bûches. Mieux vaut donc savoir où se cachent les euros qui s’envolent !

Prix stère bois 50 cm décembre 2025 : fourchette et tendances instantanées

Le recul de 1,17 € par rapport à novembre reste timide mais casse la spirale de hausse vue depuis l’été. Les écarts territoriaux frappent : 92 € autour du Morvan, 117 € en Finistère, l’Île-de-France culminant près de 109 €.

Ce grand écart tient à la logistique. Les camions parcourent plus de kilomètres pour livrer la façade atlantique que les contreforts jurassiens où le bois pousse littéralement devant la porte. Résultat : le gasoil fait varier le tarif presque autant que l’essence de chêne ou de hêtre.

Dépôt ou livraison : la ligne silencieuse qui change tout

Chez un dépositaire local, la palette s’affiche souvent 10 % moins chère qu’en livraison. Dès que le chauffeur franchit trente kilomètres, chaque stère prend deux à trois euros. Un foyer bordelais a vu sa facture grimper de 96 € à 112 € pour un simple accès difficile en ruelle.

La parade ? Commander à plusieurs voisins. Le même prestataire a ramené le coût individuel à 98 € après mutualisation du camion. La différence finance parfois un ramonage obligatoire depuis le décret du 20 juillet 2023, amende potentielle : 450 €.

Entre ces deux extrêmes, les scieries qui ouvrent leurs cours le samedi attirent des familles équipées de remorques. Le temps passé devient la vraie monnaie : deux heures de manutention épargnent jusqu’à quinze euros par stère.

Bretagne contre Bourgogne : duel des portefeuilles

Pourquoi le chêne breton coûte-t-il presque un tiers de plus ? La réponse réside dans la densité forestière. La Bourgogne-Franche-Comté affiche 8 600 km² de forêts feuillues quand le Finistère doit importer une bonne part de son combustible depuis le Limousin.

Les professionnels confirment que le transport absorbe souvent 25 % du prix final. À cela s’ajoute la saisonnalité : une vague de froid précoce en novembre a vidé les stocks côtiers, d’où des hausses éclair début décembre, tandis que le Morvan restait approvisionné.

Un coup d’œil aux petites annonces en ligne montre des offres à 80 €, parfois trompeuses. Les retours clients mentionnent du bois humide ou des volumes incomplets. La vigilance commence par le taux d’humidité indiqué noir sur blanc, idéalement inférieur à 20 %.

Longueur, essence, séchage : trio gagnant pour la bonne affaire

Les bûches courtes de 25 cm séduisent les inserts modernes mais coûtent jusqu’à 115 € le stère, main-d’œuvre oblige. Passer en 50 cm fait tomber la note autour de 89 € tout en convenant aux poêles traditionnels.

Côté essence, le chêne bien sec chauffe plus longtemps que le pin, donc la dépense s’amortit sur la saison. Beaucoup de foyers mixent les deux : résineux pour l’allumage vif, feuillus durs pour la braise tenace.

Dernière variable : acheter en juillet. Le stère vendu mi-sec descend alors parfois sous les 90 €. Il terminera son séchage sous abri, palette surélevée, air qui circule et toit qui protège de la pluie. Quelques mois de patience, des soirées bien au chaud, et le portefeuille respire.

Julie Glawi

À 38 ans, je suis une geek assumée et passionnée. Mon univers gravite autour des comics, des dernières séries culte et de tout ce qui fait vibrer la pop culture. Sur ce blog, je vous ouvre les portes de mon ‘repaire’ pour partager mes coups de cœur, mes analyses et ma vie de collectionneuse